Centre d’Évaluation pour Alcooliques et Toxicomanes

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MonographieBrève monographie sur l’alcool

Brève monographie sur l’alcool

Alcool

Intoxication à l’alcool
Généralités sur l’alcool – pharmacologie de l’alcool

L’alcool est une substance psycho-active classifiée comme étant un dépresseur du système nerveux central. En fait, l’alcool agit sur le système nerveux central à certains égards comme les anesthésiques, classe à laquelle ils appartiennent. Une différence importante avec l’anesthésique est cependant que 90% de l’alcool doit être métabolisé et comme la capacité métabolique est limitée, la durée d’action peut être plus longue.


Par ailleurs, des études électrophysiologiques ont démontré que les effets de l’alcool comme ceux des anesthésiques se manifestent d’abord sur les centres cérébraux qui sont impliqués dans les fonctions mentales les plus évoluées et les plus complexes en l’occurrence la substance réticulée.


L’alcool semble donc déprimer d’abord les fonctions inhibitrices de façon plus spécifiques avec le résultat net que le cortex n’est plus sous la gouverne du système central d’intégration.

 

Par ailleurs, comme la formation réticulée qui est touchée par l’alcool, et que ce système joue un rôle clé dans le contrôle du sommeil, de l’éveil, de l’attention et de la vigilance, il contrôle aussi les inhibitions et la stimulation de la moelle épinière, les effets de l’alcool sont donc généralisés.

Donc l’alcool affecte :

  • l’analyse de l’information sensorielle;
  • le contrôle des mouvements complexes;
  • la mémoire à court terme.

Les effets de l’alcool sur le système nerveux central se feront sentir de façon progressive selon le taux d’alcoolémie. Ce sera d’abord :

  • les fonctions intellectuelles qui vont être altérées;
  • ensuite les fonctions sensorielles;
  • et en dernier lieu les fonctions motrices.

Quand on parle de fonctions intellectuelles, on parle de l’attention, du jugement et des inhibitions.

D’ailleurs, le fait de perdre les inhibitions, c’est peut-être un peu ce qui donne l’impression, qu’à faible dose, l’alcool est un stimulant.  C’est qu’ayant perdu l’inhibition corticale, l’individu a l’impression qu’il fonctionne mieux sous l’effet de l’alcool, mais c’est faux, c’est déjà un signe de dépression du système nerveux central.  On aura également, à faible dose, une perte du jugement.


Donc, la personne, même à des faibles doses d’alcool, va avoir une difficulté à évaluer sa propre performance.  Il y a aussi une perte du contrôle de soi, une perte d’attention, et par la perte d’attention, va suivre également une perte au niveau de la mémoire à court terme.

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